Ce qu’il faut retenir :

  • Les moyens de paiement se répartissent entre fiduciaires (espèces) et scripturaux (carte, chèque, virement, prélèvement), chacun avec ses usages, ses limites et son cadre réglementaire.
  • La carte bancaire domine les transactions en France et en Europe, soutenue par des dispositifs de sécurité avancés (3D Secure, biométrie, NFC), tandis que le chèque, bien que toujours utilisé, connaît un net recul.
  • Le virement instantané, désormais standard dans la zone euro, et la Verification of Payee (VoP) renforcent la rapidité et la fiabilité des transferts.
  • Les solutions mobiles (wallets, QR codes, virements par alias) et les paiements internationaux (SWIFT, Wise, Revolut) répondent aux nouveaux besoins de fluidité, sécurité et interopérabilité.

Les transactions financières jouent un rôle clé dans l'économie moderne, facilitant les échanges entre particuliers, entreprises et institutions. Avec le développement des nouvelles technologies et la diversification des solutions bancaires, les moyens de paiement nationaux et européens évoluent pour répondre aux besoins des utilisateurs. De l'utilisation des espèces aux virements instantanés, en passant par les paiements dématérialisés, chaque solution présente ses avantages et spécificités. Cette évolution est d'ailleurs fortement encadrée par des initiatives réglementaires, notamment au niveau européen, visant à renforcer la sécurité et l'efficacité des paiements.

1. Les pièces et billets en euros : l'ancrage historique du paiement en espèces

L'euro est aujourd'hui la monnaie officielle de 20 pays membres de l'Union européenne. Les pièces et billets permettent des transactions physiques et constituent encore un moyen de paiement largement utilisé, notamment pour les petits achats et les échanges entre particuliers. Malgré l'essor des paiements numériques, les espèces conservent une place importante pour de nombreux citoyens, offrant un sentiment de contrôle budgétaire et une universalité qui transcende les barrières technologiques.

À cet égard, les données récentes confirment leur persistance(1) : en 2024, les espèces représentaient encore 52 % des transactions aux points de vente dans la zone euro (et encore moins en France). De plus, pour les paiements de personne à personne, elles demeuraient le moyen le plus fréquent, comptant pour 41 % de ces transactions. Ces chiffres soulignent que, malgré la digitalisation croissante, l'argent liquide reste un choix privilégié, surtout pour les petits montants et les échanges directs.

Reconnaître et utiliser les espèces

Chaque pièce et billet en euros est conçu avec des caractéristiques spécifiques pour faciliter leur reconnaissance et authentification :

  • Les pièces de monnaie : Elles existent en coupures de 1, 2, 5, 10, 20 et 50 centimes, ainsi qu'en 1 et 2 euros. Leurs motifs varient selon le pays émetteur sur une face, tandis que l'autre face est commune à tous les pays de la zone euro.
  • Les billets : Disponibles en 5, 10, 20, 50, 100 et 200 euros. Le billet de 500 euros, bien que toujours légal, n'est plus émis par les banques centrales de l'Eurosystème depuis 2019, une mesure visant notamment à lutter contre le financement du terrorisme et le blanchiment d'argent. Les billets sont munis de dispositifs de sécurité sophistiqués comme l'hologramme, le filigrane, le fil de sécurité, l'encre à couleur changeante, et des micro-impressions.

Authentification et retrait des billets

Afin de prévenir la fraude, plusieurs techniques permettent de vérifier l'authenticité des billets :

  • Les détecteurs automatiques de faux billets présents dans les commerces, les banques et les distributeurs automatiques.
  • L'inspection manuelle, en observant les reliefs (toucher), les marqueurs de sécurité (regarder à la lumière et par transparence), et en inclinant le billet pour observer les hologrammes et l'encre à couleur changeante.


En France, il est possible de retirer des billets aux distributeurs automatiques des banques et dans certains commerces partenaires qui proposent des services de retrait d'espèces (cashback en anglais). Toutefois, les paiements en espèces sont limités à 1 000 euros pour les transactions commerciales avec des professionnels. Cette limite vise à favoriser la traçabilité des flux financiers et à réduire le risque de fraude et de blanchiment.

2. Le chèque : un moyen de paiement en déclin mais toujours utilisé

Bien que son usage ait considérablement diminué face à l'essor des cartes bancaires et paiements numériques, le chèque reste employé dans certaines situations spécifiques. Son principal avantage est qu'il ne nécessite pas de connexion numérique et peut être utilisé pour des paiements différés, offrant ainsi une flexibilité dans la gestion de trésorerie.

Parmi les inconvénients, le chèque présente des vulnérabilités notables en matière de fraude, le rendant plus risqué que d'autres moyens de paiement. La Banque de France indique que le chèque reste l'instrument le plus fraudé en proportion.

Le taux de fraude sur le chèque s'élevait à 0,074 % en 2024(2). La principale cause de cette fraude (62 % des montants fraudés au S1 2024) provenant de l'utilisation de chèques perdus ou volés.

En France, le chèque ne représente désormais qu'une part infime des transactions scripturales, se situant dès 2023 en dessous de 3% du volume total des paiements scripturaux (non-espèces)(3). À l'échelle de la zone euro, cette part descend bien en dessous de 1% dès 2024(4).

Émission et sécurité du chèque

Lorsqu'un particulier émet un chèque, certaines précautions doivent être prises pour garantir sa validité et limiter les risques :

  • Remplir intégralement et lisiblement le chèque, sans ratures ni corrections.
  • Indiquer la somme en chiffres et en lettres, pour éviter les erreurs d'interprétation ou les tentatives de modification frauduleuse.
  • Signer le chèque de façon conforme au spécimen de signature déposé auprès de la banque.


Afin de limiter les risques d'escroquerie, il est conseillé de ne jamais transmettre de chèque en blanc et d'effectuer une opposition en cas de vol ou de fraude. L'opposition bloque le paiement du chèque et doit être signalée rapidement à la banque. Malgré ces mesures de sécurité, le chèque reste vulnérable à certains types de fraudes. Le temps de traitement des chèques, généralement plus long que celui des virements, peut également être un inconvénient.

3. La carte bancaire : le moyen de paiement privilégié des Français et des Européens

La carte bancaire est aujourd'hui le moyen le plus utilisé en France et en Europe pour les transactions en ligne et en magasin, grâce à sa praticité et sa sécurité. En France, elle représentait 60,4 % des paiements scripturaux en 2023, avec 17,9 milliards de transactions, et a même dépassé les espèces aux points de vente en 2024(5). À l'échelle de la zone euro, la carte reste aussi dominante, affichant une croissance constante. Les types de cartes (débit, crédit, prépayées, virtuelles) s'adaptent à divers besoins, tandis que des dispositifs comme le 3D Secure, la biométrie et le sans contact renforcent continuellement leur sécurité face à la fraude.

Types de cartes et fonctionnalités

Les cartes de paiement peuvent être :

  • Débit immédiat : les transactions sont directement prélevées sur le compte bancaire, ce qui permet un suivi précis et instantané des dépenses.
  • Débit différé : les paiements sont regroupés et débités à une date fixe (généralement en fin de mois), offrant une souplesse de trésorerie.
  • Cartes prépayées : utilisables sans compte bancaire associé, elles sont chargées avec un montant défini et peuvent permettent de maîtriser les dépenses.
  • Cartes virtuelles : générées pour renforcer la sécurisation des paiements en ligne, elles consistent en un numéro de carte à usage unique ou à durée limitée.
  • Cartes de crédit : associées à une ligne de crédit renouvelable, permettant des achats même si les fonds ne sont pas immédiatement disponibles sur le compte courant.

Sécurité et prévention des fraudes

Avec l'essor du numérique, les banques et prestataires ont renforcé les dispositifs de sécurité :

  • Authentification forte (3D Secure) pour valider les paiements en ligne. Ce protocole exige une étape de vérification supplémentaire (code envoyé par SMS, validation via l'application bancaire, etc.) avant de finaliser la transaction, suite à la Directive sur les Services de Paiement 2 (DSP2) et sa transposition en droit français.
  • Blocage et mise en opposition rapide en cas de perte ou vol.
  • Utilisation de la biométrie (empreinte digitale, reconnaissance faciale) sur les smartphones pour valider les transactions, notamment via le paiement mobile ou l'accès aux applications bancaires.
  • Technologie sans contact (NFC(6)) : permet des paiements rapides en approchant la carte (ou le smartphone) du terminal de paiement. Les paiements NFC sont intégrés dans un écosystème de sécurité robuste qui, lui, utilise divers dispositifs pour protéger les transactions.

4. Le prélèvement SEPA : une solution idéale pour les paiements récurrents

Le prélèvement SEPA (Single Euro Payments Area(7)) est un mode de règlement automatisé, permettant aux organismes (créanciers) de prélever des sommes directement sur un compte bancaire (débiteur), sous réserve d'un mandat signé par ce dernier. Il est particulièrement utilisé pour le règlement des abonnements, le paiement des impôts et cotisations sociales, les mensualités de prêts bancaires et les loyers.

Cette méthode assure une gestion simplifiée des paiements, évitant les oublis et retards. Le débiteur conserve un droit de contestation et de remboursement en cas de prélèvement non autorisé ou incorrect.

5. Le virement SEPA et le virement instantané

Le virement SEPA permet de transférer des fonds d'un compte à un autre, dans toute la zone SEPA, en général sous un délai d'un jour ouvré. Il est largement utilisé pour les paiements de factures, les salaires, et les transactions commerciales non urgentes.

Le virement instantané : une évolution majeure et désormais une norme

Depuis le début de l'année 2025, le virement SEPA instantané est devenu une norme obligatoire pour tous les prestataires de services de paiement (PSP) dans la zone euro. Il est désormais possible d'exécuter des transferts en moins de 10 secondes, à toute heure et sans délai bancaire, y compris les week-ends et jours fériés.

Le virement instantané est particulièrement utilisé pour les paiements urgents, les transferts d'argent entre particuliers, les paiements auprès des commerçants qui l'acceptent, et les règlements de factures en temps réel.

La Verification of Payee (VoP) et les virements : une sécurité renforcée à partir d’octobre 2025

L'intégration de la Verification of Payee (VoP)(8) est une évolution cruciale rendue obligatoire pour les virements SEPA à partir d’octobre 2025, en vertu du Règlement (UE) 2024/886 sur les paiements instantanés. Ce service vise à lutter contre la fraude et les erreurs de paiement en permettant de vérifier la concordance entre le nom du bénéficiaire fourni par l'émetteur et le nom enregistré sur le compte bancaire du bénéficiaire.

Désormais, lorsque vous initiez un virement bancaire (classique ou instantané) :

  • Une fonction de vérification automatique est activée entre votre banque et celle du bénéficiaire.
  • Si le nom et l'IBAN(9) correspondent parfaitement, le virement bancaire procède normalement.
  • En cas de divergence, votre banque vous alerte. Vous êtes alors invité à vérifier les informations, corriger, ou confirmer si vous souhaitez poursuivre malgré l'avertissement.
  • Dans certains cas de non-correspondance avérée, le paiement peut être refusé pour prévenir la fraude.


Cette mesure, désormais en place, renforce la sécurité des virements, particulièrement pour les paiements instantanés. Elle protège à la fois les particuliers et les entreprises contre les risques de fraude ou de simples erreurs de saisie. Le respect du Règlement général sur la protection des données (RGPD) est assuré par le fait que la VoP ne révèle pas d'informations sensibles.

6. Les nouvelles solutions de paiement mobile et digital

Le secteur des paiements a vu l'émergence rapide de solutions innovantes basées sur la mobilité et la digitalisation.

WERO : un service innovant et unifié

WERO(10) est une initiative paneuropéenne qui vise à devenir la solution de paiement mobile de référence pour les transactions de personne à personne (P2P(11)), de personne à professionnel (P2B(12)), et de personne à administration (P2G(13)) dans l'ensemble de la zone euro. Lancée par la European Payments Initiative (EPI)(14), WERO est un service qui permet d'envoyer et de recevoir de l'argent instantanément, directement depuis l'application bancaire ou une application dédiée. Son principal avantage est la simplicité d'utilisation (un numéro de téléphone ou un QR code suffisent souvent) et l'absence de frais pour les petites transactions entre particuliers. WERO est conçu pour être un portefeuille numérique intégré et sécurisé.

Autres paiements mobiles et numériques

  • Portefeuilles numériques (Wallets en anglais) : des applications comme Apple Pay, Google Pay, Samsung Pay(15) permettent de stocker les informations de carte bancaire sur un smartphone. Les paiements s'effectuent via la technologie NFC en magasin, ou en ligne via l'authentification biométrique.
  • Paiements par QR code : de plus en plus utilisés, les QR codes permettent de déclencher un paiement en scannant un code affiché chez le commerçant ou sur une facture.
  • Virements par alias : de nombreuses applications bancaires permettent désormais d'envoyer de l'argent à un contact via son numéro de téléphone ou son adresse email, sans connaître son IBAN.


Ces solutions répondent à une demande croissante de rapidité et de facilité d'opération, tout en intégrant des couches de sécurité robustes.

7. Les moyens de paiement internationaux

Au-delà des frontières de la zone euro, les paiements internationaux impliquent des considérations supplémentaires liées aux devises et aux infrastructures de transfert.

L'euro et les devises étrangères

L'euro étant la monnaie commune de 20 pays européens, il permet d'effectuer des paiements facilement au sein de cette vaste zone. Cependant, hors zone euro, il est essentiel de se renseigner sur les options de change et les frais bancaires liés aux transactions.

Le virement international

Le virement hors SEPA, souvent appelé virement SWIFT(16), permet de transférer des fonds dans une devise étrangère vers un compte situé hors de la zone SEPA. Ces virements sont généralement plus lents et plus coûteux que les virements SEPA, en raison des multiples intermédiaires bancaires impliqués. Ils sont utilisés dans les échanges commerciaux internationaux, les transactions entre expatriés, ou l'envoi d'argent à des proches à l'étranger.

D’autres solutions sont apparues pour ces virements, notamment les plateformes grand public de transfert d'argent en ligne (comme Wise, Revolut(17), ou d'autres). Ces services proposent des modalités spécifiques en termes de frais, de délais, de couverture géographique et de types de devises. Leurs dispositifs d’assistance, souvent numériques ou automatisés, peuvent convenir à certains usages, tandis que d'autres situations, notamment complexes ou urgentes, peuvent nécessiter des modalités d’accompagnement différentes.

Les cartes de paiement internationales

Les cartes bancaires (Visa, Mastercard, American Express(18)) sont acceptées mondialement, permettant des paiements et des retraits d'espèces dans la devise locale. Cependant, des frais de conversion et des commissions sur les transactions étrangères peuvent s'appliquer.

Conclusion

Les moyens de paiement nationaux et européens sont en constante évolution, reflétant les avancées technologiques et les nouvelles attentes des consommateurs. Si les paiements traditionnels comme les espèces et les chèques restent présents, les solutions numériques et instantanées sont en forte croissance. L'adoption désormais généralisée des paiements instantanés et la mise en œuvre obligatoire de la Verification of Payee (VoP) à partir d’octobre 2025 marquent une étape décisive. Ces innovations, souvent poussées par un cadre réglementaire européen ambitieux, visent à rendre les transactions plus rapides, plus pratiques et surtout plus sûres. L'avenir des paiements s'inscrit résolument dans la digitalisation, avec une attention accrue portée à la sécurité, à l'interopérabilité transfrontalière et à l'expérience utilisateur, tout en garantissant la souveraineté des solutions européennes.

FAQ

Que sont les moyens de paiement ?

Les moyens de paiement sont les instruments qui permettent d'effectuer des transferts de fonds pour régler des dépenses et des dettes (Article L311-3 du Code monétaire et financier, consultable sur Légifrance). Ils se classent en deux catégories principales :

  • Les moyens de paiement fiduciaires : Il s'agit des espèces (billets et pièces). En France, l'utilisation des espèces est soumise à des plafonds réglementaires. Ainsi, un paiement en espèces d’un particulier à un professionnel ou entre deux professionnels ne peut excéder 1 000 € pour les résidents fiscaux. Par ailleurs, un commerçant peut légalement refuser un paiement en espèces si le nombre de pièces dépasse 50(19).
  • Les moyens de paiement scripturaux : Ces instruments nécessitent l'existence d'un compte bancaire. La carte bancaire est le moyen de paiement scriptural le plus répandu en France. Au premier semestre 2024, le nombre de paiements scripturaux en France a progressé de 4,5 % en glissement annuel, atteignant 16,3 milliards de transactions(20). Parmi les autres moyens scripturaux figurent les chèques, les virements (y compris le virement instantané, en forte progression), et les prélèvements automatiques.


La sécurité des paiements est une priorité. La 2ème Directive Européenne sur les Services de Paiement (DSP2) a renforcé l'authentification forte pour les transactions en ligne, nécessitant au moins deux éléments d'identification. Grâce à ces mesures, le taux de fraude sur les cartes bancaires françaises s'est stabilisé à un niveau historiquement bas, atteignant 0,054 % au premier semestre 2024(21).


Quels sont les nouveaux moyens de paiement ?

Le paiement mobile grâce à des portefeuilles électroniques s'est largement démocratisé, permettant de régler des achats en magasin via un smartphone grâce à la technologie NFC. Ce mode de paiement est pratique et se distingue du paiement sans contact par carte bancaire : il permet d'effectuer un paiement sans contact pour tout type de montant, sans être limité par le plafond de 50 € souvent appliqué aux cartes physiques(22).


Le virement instantané (ou "Instant Payment") constitue une avancée majeure en termes de rapidité. Il permet de transférer des fonds en moins de 10 secondes, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, au sein de la zone SEPA. Un règlement européen, effectif au 9 janvier 2025, interdit de facturer le virement instantané plus cher qu'un virement classique, le rendant généralement gratuit pour les particuliers(23).


Le paiement par QR code est également un moyen émergent. Par exemple, certains restaurants proposent désormais de régler l’addition directement à table en scannant un QR code affiché sur le ticket ou sur un support au centre de la table. Cela permet au client de :

  • Consulter le détail de la commande,
  • Ajouter un pourboire,
  • Et payer sans attendre le serveur.

Quels sont les moyens de paiement acceptés ?

Bien que les commerçants doivent généralement accepter les paiements, il existe des situations où le refus d'un moyen de paiement est légalement permis.

Concernant les espèces, qui sont la monnaie ayant cours légal, un commerçant ne peut en principe les refuser. Cependant, des exceptions existent(24) :

  • Le paiement en espèces est plafonné à 1 000 € pour les résidents fiscaux en France et un commerçant peut refuser un paiement en espèces si le nombre de pièces est supérieur à 50.
  • Un commerçant n'est pas tenu de faire l'appoint, s’il n’a pas suffisamment de monnaie.
  • Les billets ou pièces détériorés peuvent être refusés.


Pour les autres moyens de paiement comme la carte bancaire ou le chèque, l'acceptation est facultative pour le commerçant. Il s'agit d'une liberté contractuelle : un commerçant n'est pas obligé de les accepter. S'il les accepte, il peut imposer des conditions (par exemple, un montant minimum pour le paiement par carte) à condition que ces conditions soient clairement affichées et visibles pour la clientèle dans le magasin et sur le site internet(25).




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